mercredi 25 décembre 2013

4ème Album

En ce jour de Noël, voici un petit cadeau: quelques photos du Costa Rica, une sorte de florilège...

Zarcero - 31/10/2013

Zarcero - 02/11/2013

Santa Elena - 07/11/2013

Santa Elena - 07/11/2013

Santa Elena - 08/11/2013

Un papillon Transparent!               Santa Elena - 08/11/2013

Santa Elena - 08/11/2013

Santa Elena - 08/11/2013

Santa Elena - 08/11/2013

Chirripo - 15/11/2013

Chirripo - 16/11/2013

Chirripo - 16/11/2013

Chirripo - 16/11/2013

Une reinette!                   Finca Chinchilla - 25/11/2013

jeudi 19 décembre 2013

Bibliographie Itinérante - n°1

Parmi les nombreux personnages que je croise pendant ce voyage, certains sont des livres. En voici la liste exhaustive (pour l'instant):


Le regard tendre de Daniel Arasse, mort récemment, est particulier. Et ce livre, support de sa réflexion précieuse m'a donné l'impression de l'accompagner pendant ses heures de méditation en compagnie des plus grands peintres de la renaissance.


Parfois assez ardu. 
Mais passionnant.





Bon, Hamlet en fait trop certes. Mais on peut le comprendre: son roi de père a été assassiné par son oncle qui en a profité pour rafler la couronne et la reine, la mère d'Hamlet, par la même occasion... 

Mais je me suis surpris à dévorer cette pièce comme si j'avais goûté à un polar haletant.

Et ça date de 1603!




L'idée maîtresse de Russell Banks, dont ce livre date déjà de quelques décennies, est que superposées aux dérives des plaques tectoniques, de larges transhumances humaines parcourent la surface de la terre au gré de la flambée des guerres, ces foyers de haine et de magma de violence.

Ainsi, une haïtienne et un américain verront leurs histoires intimes converger malgré l'illusion de leur volontés, chacun cherchant à s'émanciper d'un destin douloureux.

Merci Agathe.


J'ai pu découvrir ce recueil de nouvelles grâce à un échange (Merci Claude). Brume, c'est l'histoire d'un nuage qui avance sur une région du Maine aux Etats-Unis, charriant son flot de bêtes féroces, gentiment abritées par ce nuage mais dévorant toute vie à l'intérieur. On croit comprendre qu'il s'agit d'une conséquence d'expériences militaires secrètes qui auraient mal tourné...

Mais c'est une autre nouvelle qui m'a captivé: l'histoire d'un vieux scientifique qui réussit à inventer une machine de téléportation...
J'ai souvent oublié que je lisais Stephen King...


Tout est dans le titre.
Re-merci Agathe.










J'avais vu le film. Le livre est mille fois plus percutant.
Lu deux fois.

L'idée: la vraie démocratie se joue dans les potagers pour assurer sa propre alimentation plutôt que dans les urnes où nos voix servent les ambitions de quelques uns, lobbyistes de quelques autres.








Ce livre est la traduction du rouleau écrit par Jack Kerouac au début des années 50 et racontant l'histoire de ses nombreux allers-retours entre New York et San Francisco en bus, voiture ou en stop. 
La multitude de rencontres échevelées, de galères misérables et de méditations profondes donnent à ce récit une pulsation très particulière.

Je n'ai pas aimé mais j'admire l'oeuvre. Ma sensation est celle d'un mélomane sortant d'un concert de jazz de John Coltrane où j'aurais plus ressenti que compris. C'est grand mais ce n'est pas moi.


Un reporter rentre de vacances. Son chef l'envoie immédiatement à Porto pour enquêter sur la découverte d'un corps sans tête par un vieux gitan qui se baladait avec son petit-fils.

Un polar éblouissant, intelligent et doux malgré le sujet.
Antonio Tabucchi est un magicien.







Pour finir, j'aimerais vous parler de cette merveilleuse invention que sont les sms. Grâce à ce fil d'Ariane, j'ai pu continuer à sentir le souffle chaud de mon amour sur ma nuque. Ils constituent ma bibliographie intime, une voix sur le chemin, Une bande originale mentale...Merci Emilie, tu es l'aube après la nuit.

lundi 16 décembre 2013

Interruption des programmes


En raison du retour de notre envoyé spécial à la rédaction en France pour 3 semaines, les programmes de votre chaîne préférée à laquelle vous êtes attachés et, me souffle-t-on, de plus en plus nombreux à suivre les développements récents toujours plus pertinents et si spirituels, les programmes donc se voient suspendus...

Mais pas d'inquiétude, tout au long de ces 3 semaines, des rediffusions et des florilèges seront proposés.

Bonnes vacances à notre reporter et bonnes fêtes à tous.

La rédaction

dimanche 8 décembre 2013

3ème album

Seuil de la police Panaméenne - 29/11/2013

Playa Santa Catalina - 02/12/2013

Playa Santa Catalina - 02/12/2013

Playa norte, Isla Coiba - 04/12/2013

Capucin à face blanche, Playa norte, Isla Coiba - 04/12/2013

Playa norte, Isla Coiba - 04/12/2013

Iguane, Playa norte, Isla Coiba - 05/12/2013

Iguane, Playa norte, Isla Coiba - 05/12/2013

Playa Santa Catalina - 05/12/2013
Playa Santa Catalina - 05/12/2013

Playa Santa Catalina - 05/12/2013

Santa Fe - 07/12/2013

Cerro Tute, Santa Fe - 07/12/2013

Santa Fe - 07/12/2013

Votez Sancocho!

Les élections approchent ici aussi.
Et les affiches électorales sont ridicules ici aussi...




vendredi 6 décembre 2013

Frissons des profondeurs en eaux tropicales

Il flotte littéralement. Les bras croisés et les jambes de même au niveau des chevilles, prolongées de deux longues palmes jaunes, il semble léviter dans un bleu infini, montant et descendant imperceptiblement au rythme d'une légère respiration. De fines bulles d'échappent verticalement de son détendeur: étrange volcan inoffensif. 
Le plongeur que j'observe est d'un calme absolu, à l'image de ce qui l'entoure: sérénité et douceur. 

Nous sommes au palier des 5 m de retour de notre ballade à plus de 27 m de profondeur, et je percois autour de moi cette torpeur. Je ne peux apercevoir le fond et la surface de l'eau est telle un voile de clarté recouvrant ce monde inconnu dans lequel j'ai le bonheur d'évoluer depuis bientôt 43 petites minutes. Je crois entendre des sons sourds et tres graves couverts à intervalles réguliers par le truchement de ma respiration lente et tempérée que j'ai appris à canaliser, calmer et faire durer pour que le cycle d'une inspiration/expiration dure entre 5 et 6 secondes. Mais sans y penser. A moins que ces bruits divers soient issus de mon propre corps, subissant l'effet de la pression qui diminue.

Tantôt, quand nous fûmes prêts à plonger dans cette eau vert-bleu, le courant était si fort que nous devions nous cramponner solidement à la bouée signalant le site de plongée. Nous étions ballotés par des quantités inimaginables d'eau qui grâce à la lune, font naître les mouvements de marée à l'echelle des océans...

Le détendeur en bouche, la bouteille couleur argent sur le dos et immergés, nous quittons le monde du réel et du concret pour pénétrer dans celui du rêve et du silence. Nos mouvements si doux sont en harmonie avec les hôtes de ces fonds marins, placides et nageant avec souplesse. Ils nous tolérent tels des touristes que nous sommes, chargés de nos paquets, ces ridicules appendices qui nous permettent de rester humains sur une autre planète.

Les hôtes justement, parlons-en. Nous avons salué des raies aigle à la nage rectiligne et élégante, des tortues marines aux mouvements si amples et doux, des requins dont un (nourrice) posé sur le fond en pleine méditation, des antennaires ou poissons grenouilles orange ou jaune, imperturbables sur leurs rochers respectifs, des barracudas nageant par groupes, des muraignes vertes, gueule ouverte attendant leurs repas, et bien d'autres poissons aux couleurs extraordinaires.

Le décor de ce film qui a duré 3 jours était l'île de Coiba au sud-ouest du Panamà, entourée d'un parc marin protégé de 50 000 ha. Quel souvenir grandiose!



Parc Isla Coiba - 05/12/2013
Photo par M. Valos